En août 2024, je continue avec le cinquième tome et j'écris :
"Sophie Foster à l'école des elfes, tome 5 : après un passage à Exilium, la jeune prodige et sa bande retournent à Foxfire. Mais la rentrée des classes ne se passe pas comme prévu. Les invisibles font un attentat. Dès lors, tout se complique. L'auteur et son équipe multiplient à l'envi les péripéties pour maintenir l'attention des lecteurs. Aussi, l'héroïne se retrouve avec des missions supplémentaires. Elle doit sauver Prentice, guérir Wylie (le fils de Prentice) qui a été enlevé par Ruy, Brant et Alvar, chercher des indices sur le projet Polaris, essayer de convaincre le traitre, éviter une guerre avec les ogres, jouer aux diplomates, participer activement aux activités du Cygne noir, pourchasser Lady Gisela, protéger Edaline et Grady, capturer des malfaisants. Comme si cela ne suffisait pas, elle obtient un pouvoir supplémentaire, celui d'optimiseur afin de renforcer les talents de ses amis. Elle se met en danger, n'a peur de rien. Cependant, elle n'évite pas toutes les catastrophes, ni la mort de Mr Forkle. Evidemment, rien n'est résolu à la fin du cinquième tome. Il en faut bien pour le tome suivant. L'histoire de Sophie évolue de façon étrange. Au début, l'adolescente ressemble au personnage du dessin animé "Blondine Arc-en-Ciel" et son cheval Tagada ("Rainbow Brite" en anglais). Sophie et Sylveny ressemblait surtout à ce tandem (surtout avec les crottins pailletés). Au fur et à mesure, elle devient agent secret, ninja, Avenger, super héroïne. Amoureuse de Fitz, elle tombe sous le charme de Keefe qui se prend pour un agent double. Jusqu'où ira l'invraisemblance ? Par ailleurs, les elfes se transforment de plus en plus en humains. L'auteur n'hésitait pas à régler ses comptes en lançant des piques à Tolkien qui selon elle ne savait pas tout sur ces créatures de la mythologie nordique ! Bien sûr, elle les connaît mieux et sait la vérité plus que quiconque. Seulement, les elfes qu'elle décrit sont surtout des femmes et des hommes dotés de pouvoirs et qui sont aussi mesquin que les Terriens. Les nouveaux venus, Tam et Lihn ressemblent traits pour trait à des personnages de mangas japonais, avec des noms et prénoms à la fois chinois et coréens. D'ailleurs, parlons-en des noms des elfes de Mme Messenger. Au moins, chez Tolkien, les elfes n'ont pas des noms d'humains. Surtout, ces créatures sont uniformes. Mais à l'époque de Tolkien, on ne vivait pas les mêmes valeurs. Quoi qu'il en soit, beaucoup de choses sont bizarres : les guerrier gobelins gris, les gnomes (avec une reine Hylda) et les trolls (avec une impératrice du nom de Pernille). Le pire reste le roi Dimitar, au prénom bulgare et décrit comme une sorte de gorille chauve au crâne tatoué. Il se promène presque nu pour montrer ses muscles saillants et ses piercings. Il porte aussi une armure : un slip en métal ! Doit-on penser que le seul endroit qu'il protège est le plus vulnérable ? N'est-ce pas un tantinet ridicule quelque part ? Les rebondissements en cascade commencent à devenir quelques peu fatigants. Or, un autre tome suit celui-ci (et d'autres encore). Là, cela devient un vrai défi de lire la suite. Jusqu'où ira l'équipe de Messenger ? Les aventures de Sophie sont-elles en train de partir en vrille ? Il faut voir le prochain pavé..."
Malgré ce que je dis à l'époque, je me rends bien compte que les aventures de Sophie partent en roue libre. Des répétitions à n'en plus finir, des longueurs inutiles... on voit bien que l'équipe rédactionnelle cherche à remplir des pages !
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