jeudi 28 novembre 2024

Tara Duncan, "Le sceptre maudit"

 Avec « Le Sceptre maudit », Tara assume son statut d’héritière. Or, le roman commence mal. Après une « overdose » de magie, elle en devient amnésique. Comme pour la Sophie des « Gardiens », elle possède une puissance presque incontrôlable. Heureusement, ses amis l’aident à retrouver la mémoire. Elle essaie alors de s’adapter à sa nouvelle vie. Elle croise souvent deux enfants qui passent leur temps à lui faire des farces méchantes. Selena est amoureuse de Bradford Medelus. Elle est victime d’une tentative de meurtre. Pendant ce temps, un général zombie se fait assassiner. Tara enquête… Magister revient à la charge pour l’enlever mais échoue à cause d’une sorte d’être étrange appelé « snuffy rôdeur » qui s’est évadé de la prison des Sangraves. Cette agression pousse l’impératrice à livrer la guerre à Magister sur ses propres terres. Pendant qu’elle va livrer bataille, Tara s’occupe du trône… bon gré, mal gré. Heureusement, sa bande d’amis l’assiste. Cela ne l’empêche pas de se faire attaquer par Selenba, la vampyr et ancienne fiancée de Maître Dragosh (qui a pris l’apparence de Marianna). Elle blesse Medelus. Pendant ce temps, l’impératrice est vaincue par Magister qui met la main sur treize objets démoniaques dont le sceptre maudit (instrument capable de neutraliser les pouvoirs des sortceliers). Cependant, Tara et ses amis peuvent utiliser leur magie. De plus, l’ancêtre Demiderus (souvent évoqué par maître Chem) se libère provisoirement du « temps gris », un lieu où il s’est réfugié depuis cinq mille ans. Grâce à lui, Tara peut trouver le collier de Sopor, antidote au pouvoir maléfique. Cal et elle retrouvent le sceptre et le détruisent, au grand dam de Magister. Puis, ils libèrent l’impératrice. Malgré cela, l’ennemi ne renonce pas. Magister attaque Omois à l’aide de démons par milliers. Or, il s’agit d’une illusion que Gloria Daavil comprend. Affublée d’un surnom ridicule car elle est capable de se métamorphoser en immense bête, « Moineau » évite un massacre. Magister est don seul et se sauve, bien sûr, jusqu’à la prochaine. Tout rentre dans l’ordre. Tara découvre alors que Mara et Jar, les deux petites pestes qui lui faisaient des farces sont en réalité sa sœur et son frère. Dans ce tome, le lecteur apprend que Tara a été manipulée génétiquement… exactement comme la Sophie des « Gardiens des cités perdues ». Mais même si les ressemblances entre les deux séries se renforcent toujours plus, Tara n’est pas une elfe. Robin, qui en est justement un (au moins à moitié car l’un de ses parents est un humain) est très amoureux d’elle. Aussi, il veut lui déclarer ses sentiments. Or, Tara a disparu ! Mystère et boule de gomme : on la retrouve dans le prochain tome.


 

Tara Duncan, "Le livre interdit"

 

Avec le « Livre interdit », les aventures de Tara Duncan continuent. Son ami Cal est accusé de meurtre. Elle revient alors sur AutreMonde afin de le disculper et trouver le coupable. Des gnomes de couleur bleue délivrent le voleur. Ils ont besoin de son aide car un méchant sortcelier les a réduits en esclavage. Et là tout de suite, ça me rappelle les « Gardiens des cités perdues » où les gnomes aussi étaient prisonniers et dépossédés de leur terre. Ici, les schtroumpfs commettent une gaffe. En faisant sortir Cal de sa prison, il devient un fugitif, ce qui déplaît à l’empire d’Omois. En plus, entre temps, Cal a été empoisonné par une T'sil, un ver mortel du désert. Ses amis veulent le sauver et ils se battent contre le sortcelier pour cela. A la fin, tous vont aux limbes grâce au Livre interdit, pour innocenter Cal. Malencontreusement, ils invoquent l’esprit du père de Tara. La jeune fille aimerait continuer à discuter avec le fantôme mais risqueraient de déclencher une guerre avec les démons. Aussi, les amis s’en vont sur AutreMonde. Là, c’est une catastrophe. La naine Fafnir (dont le mauvais caractère ressemble beaucoup à celui de l’ogresse Ro des « Gardiens… ») a libéré sans le vouloir un certain Ravageur d’âmes. En plus, elle en devient rouge (après les schtroumpfs, l’auteure met de la couleur). Pour sauver les êtres surnaturels et les humains, Tara est obligée de se bagarrer. Paradoxalement, elle s’allie avec Magister. Changée en dragon, elle combat le ravager d’âmes, puis se retourne contre Magister qui tombe dans les limbes démoniaques. La jeune fille espère être débarrassée de son ennemi. Elle s’en retourne à AutreMonde. Là, l'impératrice d'Omois apprend que Tara est son héritière et exige qu'elle vienne définitivement vivre avec elle dans son palais. En cas de refus, elle menace de détruire la Terre entière. Forcée par ce chantage, l’héroïne accepte. Bien sûr, comme la Sophie des « Gardiens », Tara est l’élue. Et les ressemblances récurrentes…


 

Tara Duncan, "Les Sortceliers"

 

Avec « Les Sortceliers », je commence la lecture du cycle des aventures de Tara Duncan, l’héroïne de Sophie Audoin-Mamikonian. Cette fois-ci, je n’ai pas été conseillée par une amie. Ces ouvrages étaient à disposition dans une boîte à livres. Je n’ai pas pu résister au partage. Je les ai donc empruntés. Ainsi, j’ai fait la connaissance d’un personnage de fiction nommée Tara’tylanhem, âgée de douze ans. Au début de l’histoire, elle vit quelque part en France dans le domaine de sa grand-mère très sévère, Isabella Duncan. Ses parents sont officiellement morts d’un accident. Au fur et à mesure des pages, Tara (pour simplifier) découvre qu’elle possède des pouvoirs magiques et que son entourage lui cache beaucoup de choses. Manitou, son labrador, est en réalité son arrière-grand père victime d’un sort. Son ami Fabrice, fils du châtelain voisin est également un « sortcelier » ou « celui qui sait lier les sorts ». L’action entre en jeu à partir du moment où un « méchant » appelé Magister qui dissimule son visage derrière un masque tente d’enlever la jeune fille. Dès lors, l’héroïne se trouve face à un univers insoupçonné, AutreMonde où tous les êtres fantastiques se côtoient. Elle y rencontre des elfes, des vampyrs, des êtres surnaturels et surtout ses futurs amis qui sont : Caliban Dal Salan, un voleur qui étudie le métier d'espion, Gloria Daavil dite « Moineau » capable de se transformer en bête féroce et gigantesque, Robin, un demi-elfe, son grand admirateur. Leur mentor est maître Chem, un dragon distrait capable de prendre forme humaine. Elle croise aussi la naine Fafnir, qui déteste la magie par-dessus tout. Mieux, Tara apprend que sa mère Selena est toujours vivante et que Magister la retient prisonnière. Mais la jeune adolescente ne tarde pas à la rejoindre car le méchant de service l’enlève. Bagarres à coups de magie, découverte d’une planète où tout est possible, Tara vit à mille à l’heure. Son existence en est bouleversée. Or, elle n’est pas la seule à être perturbée. J’avoue que je suis également très perplexe après la lecture de ce premier tome car beaucoup d’éléments m’ont rappelé une autre série lue récemment. Il y a de très nombreuses ressemblances avec « Gardiens des cités perdues » signés par Shannon Messenger. Même type d’héroïne blonde refusant ses pouvoirs, même nombre d’amis, admirateurs et même types d’ennemis, il y a vraiment trop de similitudes pour que cela soit une simple coïncidence. Je me suis demandé qui a copié qui. Alors, j’ai fait un tour sur Wikipedia afin de comparer les dates de publication des ouvrages des deux auteures. Et là, la série « Tara Duncan » est parue de 2003 à 2015, avant le premier livre des « Gardiens des cités perdues » sorti en 2012 et toujours en cours. Sophie Audoin-Mamikonian a donc inspiré l’équipe de Shannon Messenger et non l’inverse. Bizarrement, quand on regarde les photos des auteures, l’une semble le clone plus jeune de la plus âgée. Cheveux blonds artificiels identiques, yeux foncés, sourire éclatant, elles se ressemblent presque. Chacune tient son blog, communique avec les lecteurs avec familiarité, les remercie de leur patience pour les tomes. Peut-on parler de plagiat ou plutôt d’un accord entre les éditeurs français et américains ? La seconde éventualité semble tout à fait possible. Pour moins que cela, les professionnels de l’édition portent plainte et là, il n’y a aucune contestation. Mieux, l’héroïne des « Gardiens des cités perdues » se prénomme « Sophie » comme Audoin-Mamikonian. N’est-ce pas un petit clin d’œil, sorte d’hommage en cas d’accord et d’adaptation de « Tara Duncan » pour les Etats-Unis en « Gardien des cités perdues » ? Quoi qu’il en soit, jouer au jeu des ressemblances à chercher m’a découragée et a freiné mon enthousiasme. Mais je vais continuer la lecture des autres tomes de « Tara Duncan » afin de constater s’il y a encore des ressemblances au niveau de l’histoire et des aventures. Et je sens que si j’en trouve encore, cela va me décevoir…


 

 

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